1) qui rappellerai d'ancienne civilisation (fictionnel)
ou
2) qui reproduirai les codes d'une civilisation contemporaine (plus prés du réel)
* ce travail est a pensée comme une fouille archéologique, vous fabriquerez les objets de votre propre fouille.
Il va donc falloir d'abord pensée une civilisation et ce qu'elle laissera derrière elle!
* Il faudra de même pensée à une restitution de ce travail est donc à un dispositif de monstration de ses objets.
- Fabrications d'empreinte, d'impressions sur tissus, de fossiles et de petits objet divers qui ensemble construisent un univers imaginaire reprenant les codes des fouilles archéologique
Les artistes, comme les archéologues, ont coutume de chercher et creuser sans savoir exactement ce qu'ils vont trouver. Et aucune trouvaille n'est définitive, chacune menant à composer et recomposer des histoires et l’Histoire.
RÉFÉRENCE
Lien pour lire Artistique et archéologie de Philippe Bruneau et Pierre-Yves Balut
:https://www.yumpu.com/fr/document/view/16655623/artistique-et-archeologie-anthropologie-de-lart
http://journals.openedition.org/archeopages/415
ANTONY GORMLEY
une vue de l'exposition "Cast" 2016 galerie Alan Christea Londres
" soul"1982
" Kouroî"
L’homme et le réseau
Cependant, l’artiste ne cesse de clamer qu’il veut réconcilier l’art avec le corps social, revenir à ce lien que la modernité a rompu par son abstraction, son minimalisme et au final son élitisme.Les sculptures de Gormley sont pourtant bien des “corps abstraits”, des Kouroï, qui ne figurent plus des dieux, des principes de la nature, mais l’idée que l’artiste se fait de la place de l’homme dans le monde physique et tout spécialement telle que la physique atomique se la représente.
L’Homme ou plutôt le corps humain sans action, ni affective, ni sociale, appartient pour le sculpteur contemporain anglais au réseau, aussi bien le réseau des autres corps humains dans les relations sociales que le corps humain tel qu’il est pris dans le champ de la physique subatomique. Gormley va néanmoins encore au delà en évoquant les tibétains qui voient la conscience comme logée dans l’infinité obscure de nos propres corps.
La Matrice
Cette démarche aboutit à des formes verticales, soit massives et cubiques, soit au contraire de structure filaire presque issue de l’imagerie populaire de Matrix. Pour Gormley nous appartenons à des matrices, sociales, telluriques ou subatomiques.
Les « corps abstraits » de Gormley ne représentent rien, ne racontent rien, sinon leur présence physique, mais tout de même réinterprétés suivant la conception matricielle de Gormley, attendent donc impassibles notre interaction.
Les « corps abstraits » de Gormley ne représentent rien, ne racontent rien, sinon leur présence physique, mais tout de même réinterprétés suivant la conception matricielle de Gormley, attendent donc impassibles notre interaction.
Autel et totem
Ces “corps abstraits”, ces masses verticales sont comme des points finis qui marquent l’espace et figent le temps. C’était une des fonctions des Kouroï qui n’ont jamais été des représentations de personnes mais des offrandes aux dieux ou des bornes érigées en souvenir d’un défunt pour lutter contre le temps de l’oubli en nous conviant à nous arrêter en un point spécifique de l’espace : l’autel.
ICHAM BERRADA
Natural Process Activation #1
Action, 2011
Action, 2011
Déversement à même le sol de 300Kg de poudre de fer et 10L d' acides dans le but de la formation de cristaux d' hématite et ferrite dans 25000 ans
Nourri d’une double formation artistique et scientifique, le travail de Hicham Berrada associe intuition et connaissance, science et poésie. Il explore dans ses œuvres des protocoles scientifiques qui imitent au plus prés différents processus naturels et/ou conditions climatiques.
Véritable théâtre alchimique, Présage, est le fruit d’une performance dans laquelle l’artiste associe dans un bécher différents produits chimiques. Grâce à ces manipulations, il fait émerger un monde chimérique qui ne cesse de se métamorphoser. Ces transformations de la matière, qui sont filmées et simultanément projetées à l’écran, plongent le spectateur dans un monde chimérique aux couleurs et aux formes fascinantes.
En effet, l’artiste conçoit ces paysages éphémères comme de véritables créations picturales. « J'essaye de maîtriser les phénomènes que je mobilise comme un peintre maîtrise ses pigments et pinceaux. Mes pinceaux et pigments seraient le chaud, le froid, le magnétisme, la lumière, » affirme t-il.
Du laboratoire à l’atelier, de l’expérience chimique à la performance, l’artiste crée un univers personnel, lié à la pratique expérimentale, jouant de ses codes et protocoles. Il invite, par exemple, avec L’arche de Miller, à faire l’expérience d’une présence inédite des énergies et des forces émanant de la matière. Véritable tranche de nature, l’œuvre qui imite au plus près les processus naturels et conditions climatiques, invite à découvrir, dans un paysage presque vierge, une infinité figée, un monde en attente d’existence.
Son travail transporte ainsi le visiteur dans un ailleurs, un monde à la fois vivant et inerte, proposant de réfléchir sur les notions de création, nature et matière. « Tout est contenu dans la nature, tout est donné par elle et, en science comme en art, on ne fait rien d’autre que de ré-agencer ce qui existe », conclut Hicham Berrada.
Mouna Mekouar
Véritable théâtre alchimique, Présage, est le fruit d’une performance dans laquelle l’artiste associe dans un bécher différents produits chimiques. Grâce à ces manipulations, il fait émerger un monde chimérique qui ne cesse de se métamorphoser. Ces transformations de la matière, qui sont filmées et simultanément projetées à l’écran, plongent le spectateur dans un monde chimérique aux couleurs et aux formes fascinantes.
En effet, l’artiste conçoit ces paysages éphémères comme de véritables créations picturales. « J'essaye de maîtriser les phénomènes que je mobilise comme un peintre maîtrise ses pigments et pinceaux. Mes pinceaux et pigments seraient le chaud, le froid, le magnétisme, la lumière, » affirme t-il.
Du laboratoire à l’atelier, de l’expérience chimique à la performance, l’artiste crée un univers personnel, lié à la pratique expérimentale, jouant de ses codes et protocoles. Il invite, par exemple, avec L’arche de Miller, à faire l’expérience d’une présence inédite des énergies et des forces émanant de la matière. Véritable tranche de nature, l’œuvre qui imite au plus près les processus naturels et conditions climatiques, invite à découvrir, dans un paysage presque vierge, une infinité figée, un monde en attente d’existence.
Son travail transporte ainsi le visiteur dans un ailleurs, un monde à la fois vivant et inerte, proposant de réfléchir sur les notions de création, nature et matière. « Tout est contenu dans la nature, tout est donné par elle et, en science comme en art, on ne fait rien d’autre que de ré-agencer ce qui existe », conclut Hicham Berrada.
Mouna Mekouar
Le déjeuner sous l'herbe de Daniel spoeri