dimanche 7 octobre 2018

EMPATHIE

"Capacité de s'identifier à autrui, d'éprouver ce qu'il éprouve."

L'empathie permet de comprendre le corps à la croisée des approches culturelles et physiologiques.

Les expériences esthétiques reposants sur les évocations corporelles de l'empathie mettent en avant les articulations entres ces deux approches:

- sans corps biologiques, pas d'expériences esthétique.
- sans corps éthique, pas d'expériences esthétiuque


Ce sujet doit avoir pour rendu une série d'image ou une petit vidéo et sera un travail à faire par groupe de deux.

Dans l'art contemporain plusieurs artistes on ainsi essayé de s'identifier à autrui, à la nature, l'animal ou bien rentrer dans l'intimité de personnes inconnus, nous allons en voir une sélections de références:





" le jeune couple' Ron Mueck 2013
Deux adolescents blottis l’un contre l’autre paraissent vivre le parfait amour. Ils ne se regardent pas mais le jeune homme semble faire une confidence à celle qui se tient près de lui. Ils ont l’air si vivants...

L’artiste australien Ron Mueck, réalise dans son atelier londonien des sculptures plus vraies que nature.

En quête d’un rendu hyperréaliste, il travaille de manière minutieuse les détails de ses personnages. Les volumes du corps, les couleurs, la texture de la peau et ses imperfections, tout est recréé artificiellement avec une précision photographique.
Pour parvenir à cette illusion du réel, Ron Mueck utilise du silicone et de la peinture à l’huile. Une illusion parfaite… à un détail près.



Philippe RAMETTE, Exploration Rationnelle des Fonds Sous-marins : la Sieste, 2006.
Photographie couleur, 150 x 120 cm.

Surtout connu pour ses photographies où il se met en scène dans des situations improbables, Philippe Ramette expérimente et propose des points de vue décalés sur le monde. Entrer dans une exposition de Philippe Ramette, c’est entrer dans un univers qui questionne la réalité dans ce qu’elle admet de plus tangible et de plus physique. Chez Philippe Ramette, le dessin s’apparente à l’esquisse d’une vision mentale, souvent en lien avec le travail préparatoire. Conséquemment, les sculptures à échelle 1 marquent la volonté d’une mise en abîme d’une expérience possible. Et de fait, tout dans l’œuvre de l’artiste fait écho au quotidien. L’artiste se nourrit du trivial pour en dégager les failles, pour proposer des associations inhabituelles et montrer la précarité et la fragilité des codes qui régissent la vie terrestre. Rationaliser l’irrationnel, défier le monde et rendre possible les détournements qu’il dessine, voilà ce qui semble définir l’entreprise de Ramette.


http://www.tanzforumberlin.de/en/production/title-in-process-low-pieces/
"Low pieces" 2011 Xavier Leroy chorégraphe

Xavier Le Roy, danseur et chorégraphe, enveloppe la chair sensible de son spectacle “Low Pieces” dans deux quarts d’heure d’échanges verbaux directs avec le public. À l’image des conversations sur Twitter, les commentaires y fusent de façon décousue engendrant des amorces de discussions, vite remplacées par l’émergence d’un autre gazouillis venu d’ailleurs. Ces scènes d’introduction et de conclusion, où les danseurs, tous présents, interviennent dans leur tenues de ville, font déborder les rives habituelles du dispositif théâtral et déstabilisent la posture attendue du spectateur. Elles le déplacent sur un point de vue qui mêle sensation d’interpellation individuelle et prise de conscience de la présence du groupe. Ces instants d’interactions qui ouvrent et ferment le spectacle, moments inévitablement approximatifs et ténus, contrastent avec le contenu de l’acte dansé qu’ils encadrent. En le délimitant prosaïquement, il lui confèrent un statut décalé, comme un haïku écrit entre crochets.
Ponctuée par des respirations d’une noirceur totale et d’un silence complet, la chorégraphie projette des scènes où les corps nus se meuvent dans un espace vide et un temps sans musicalité. Toujours à genoux, assis ou couchés, les danseurs détournent la mécanique quotidienne du corps humain pour en exercer des aspects moins usités. À rebours des anthropomorphismes et de la verticalité, ils incarnent les formes et les mouvements de figures hybrides, qui suscitent un sentiment étrange de familiarité. Silencieusement, l’humanité semble se repositionner dans une affiliation ancestrale, encore génétique, avec les autres formes de vie. Xavier Le Roy forme des tableaux vivants dont les odalisques mouvantes renouent avec l’art pictural néo-classique du portrait nu de dos à demi-allongé. Le corps en soi est mis en scène de façon contemplative, et parle de la nature humaine, de son rôle dans le monde, plus profondément encore que ne le ferait des gros plans sur des visages muets.
Bouquet de nudités, nués de mouettes, scènes de troupe de félidés, dos immobiles de galets, Xavier Le Roy développe sa thèse avec la rigueur du transfuge des sciences biologiques qu’il a été. Chercheur en discipline artistique, il met en scène une proposition exigeante, à la beauté âpre, où la forme découle directement de la méthode de création utilisée. Les explorations fonctionnelles du corps humain qu’il réalise, restaure notre conscience de la plasticité physique et comportementale de l’humanité et ravive les prémisses de sa capacité, devenue mythique, à se transformer. La mise en valeur de la dimension sociale, collective, des modèles de comportements, qui s’opère également dans la relation instaurée avec le public, indique un élément clé des conditions de ses transformations. C’est dans les interactions avec la collectivité que se trouvent les points de fixation de nos attitudes et de nos représentations, et c’est aussi dans ces liaisons que résident le potentiel de notre aptitude à l’évolution.
 Jean-Christophe Carius
"Actions-peu Boris Achour 1993/1997
Les actions-peu sont des interventions anonymes et éphémères réalisées dans l’espace public, le plus souvent avec des éléments trouvés sur place. Les premières ont été photographiées et présentées sous forme de diaporama. À partir de 1995, elles ont été filmées en vidéo.
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Alexa Meade "exposure" 2009
Alexa Meade est une artiste américaine intéressée par le fait de brouiller les pistes entre réalité et illusion.
Elle peint ainsi gens et objets de manière à créer des "tableaux vivants".
Elevated Rectangle Landscape, 2016 & Grey White Pink Clock, 2013. Photo Stefan Altenburger. © Ugo Rondinone

Ugo Rondinone dans ses expositions crée pour le spectateur un rapport tout à fait particulier au temps et à l’espace. L’exposition devient un espace scénique à la fois mental et sensible où le temps est suspendu. 


eva-hesse_whitney
Eva Hess Expanded Expansion, 1969. Whitney Museum of American Art, New York
http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-antiforme/ENS-antiforme.htm

Less than by Robert Morris
"less than3 Robert Morris 2005 cloître San Domenico de reggio
Emilia Italie
(...) la figure centrale de cette oeuvre s'impose au spectateur comme un corps. un corps puissant, entièrement concentré sur son essentialité de corps, un corps d'autant plus corps qu'il est démuni de tête. En disant le corps Morris dit l'humain, sont incomplétude sa finitude.

Autres artiste à voir: damien hirst, peter Doig, Gilles Barbier, Sophie Calle, Maurizio Catelan, Anette Messager




samedi 15 septembre 2018

ART DU PAPIER


L'origami est un art oriental, probablement né en Chine sous le nom de  zhézhǐ mais qui c'est surtout développé au Japon où il est devenu un art à part entière. Le nom "Origami" est d'origine japonaise (oru : plier et kami : papier). L'origami est un art subtil aux multiples applications : religieuses, pratiques, poétique , décoratives , scientifiques, qui ne nécessite qu'un morceau de papier et un peu de patience. L'origami est à la portée des petits et des grands et offre la magie et le plaisir de créer.


LI HONGBO

Buste mouvant en papier de l'artiste chinois Li Hongbo exposé au musée du papier d'Angoulême. 
interview with paper sculptor li hongbo


Entièrement réalisées en papier, les sculptures de l'artiste chinois Li Hongbo sont désormais connues dans le monde entier. D'apparence très simples, ses œuvres se déplient en accordéon sous l’œil médusé du public New-Yorkais.
Li Hongbo, qui s'est inspiré des jouets et décorations traditionnelles chinoises en papier, a mis au point cette technique unique dans son atelier à Pékin. Pour réaliser ses créations, il assemble des milliers de feuilles (jusqu'à 20 000)  et grâce à des points de colles placés judicieusement,  forme des blocs de papier étirable. Les blocs sont ensuite sculptés avec une scie électrique. A première vue, rien d'original, les bustes, cranes et visages ressemblent à des sculptures de plâtre ordinaire. La magie opère lorsque l'artiste déplie ses oeuvres. Les visages s'étirent à l'infini comme un accordéon. De plus près, on réalise que ce sont des milliers de feuilles de papier qui composent les créations de Li Hongbo.
Les Etranges Sculptures










































https://youtu.be/VtORrWaePDA

JEFF NISHINAKA


Jeff Nishinaka est un artiste américain reconnu qui sculpte le papier comme d'autres la pierre. Son travail s'étend à travers des domaines diversifiés tels que la publicité, la commande privée, l'installation ou l'illustration de livres médicaux. L'artiste vivant à Los Angeles a confirmé son succès plus de quinze ans auparavant.









http://www.paperblog.fr/3583131/100-creations-uniques-a-decouvrir-sur-l-art-du-papier/

ROGAN BROWN

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Avec sa nouvelle série de sculptures en papier, Magical Circle Variations, l’artiste britannique Rogan Brown, nous propose un parallèle intéressant entre les colonies de bactéries humaines et les colonies de coraux.

En utilisant la métaphore visuelle d’un récif corallien, Rogan Brown a sculpté avec du simple papier des centaines de bactéries, champignons ou microbes, présents dans ou sur le corps humain.
« Ce que le récif corallien et le microbiome ont en commun, c’est qu’ils se composent tous deux de colonies d’organismes riches en biodiversité qui coexistent plus ou moins harmonieusement »
« Il existe d’autres parallèles entre le corail et l’être humain en ce sens que nous sommes tous deux des organismes symbiotes, c’est-à-dire que nous dépendons d’une relation mutuellement bénéfique avec une autre espèce »

PETER CALLESEN
Peter Callesen est un artiste danois d’une quarantaine d’années. Depuis quelques années, Peter Callesen se consacre exclusivement à la sculpture du papier, de la plus ordinaire feuille A4 à l’installation monumentale. Ses œuvres, véritables prouesses de technique et de minutie attirent notre attention sur ce matériau généralement oublié derrière l’information dont il est porteur.
A ce titre, le papier, à la fois visible et invisible, fragile et résistant, passif et érectile était le médium idéal pour incarner l’imaginaire de l’artiste. Car c’est bien de corps, d’incarnation, de disparition et de résurrection dont il est question dans les œuvres de Peter Callesen.
Incarnation d’abord de l’imaginaire poétique et effrayant des contes de fées : faune, flore, châteaux enchantés et cercueils de Belle au Bois Dormant. Ces motifs ne sont pas sans lien avec la forme artistique de la Vanité, et son cortège de crânes et de squelettes. « Memento Mori » nous disent les frêles sculptures de Peter Callesen.

série a4 papercut:


PINGO VAN DER BRINKLOEVD

Pingo van der Brinkloev fait partie des artistes qui ont lancé la mode des univers de papier animé. Il partage à présent son savoir-faire en matière d'animation de personnages de papier avec CINEMA 4D, sous forme d'un excellent tutoriel. Grâce à son animation très réussie « It's Paper », Pingo a été un des premiers à donner à l'origami animé ses lettres de noblesse – son court métrage est vite devenu un « Vimeo Staff Pick » (coup de cœur de Vimeo). Pingo a récemment mis au point un tutoriel en quatre parties présentant toutes les étapes de la création de « It's Paper », aujourd'hui disponible au téléchargement direct sur la plate-forme de vidéo à la demande de Vimeo. Le tutoriel est en vente en ligne et comprend des tutoriels détaillés sur la modélisation, la création de scènes, l'animation et l'ombrage. 



GERARD LOGNON

quand le plissage est art
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=I5uAuH4k1qc



Paris, rue Casanova. L’appartement est du 17ème, le plancher Louis XIV classé, les murs couverts de plus de 3000 plaques de cartons qui ont pris la couleur du temps. Nous sommes dans les ateliers de Gérard Lognon, plisseur depuis quatre générations. Son arrière grand-mère a initié cette tradition familiale sous Napoléon III, alors que le métier s’appelait encore « calandreur ». Ce sont ensuite les hommes de chaque génération qui ont repris le flambeau, chacun apprenant « sur le tas », auprès de son aïeul dépositaire du savoir-faire familial.
Aujourd’hui, cinq personnes œuvrent chez Lognon l’indéplissable (jusque soixante ouvrières y travaillèrent simultanément par le passé), plissant minutieusement les étoffes pour la haute couture, le cinéma, l’opéra, quelques particuliers fortunés, mais aussi pour les rabats d’avocats ou les jupes d’orphelines, selon un protocole bien particulier générateur de plissés à la qualité inégalée : le tissu à plisser est d’abord placé entre deux moules de kraft (certains ont plus d’un siècle), puis enfourné à la vapeur pendant une heure en étuve ; le tissu est enfin décollé de son moule, délicatement, de manière à ne pas abîmer les motifs, parfois très sophistiqués, en passe de marquer définitivement l’étoffe.

https://blog-espritdesign.com/artiste-designer/concept/matthew-shlian-ingenieur-papier-12225

http://www.florencelemaux.com/portfolio/papier-conception-graphique-dessaintolra/


lundi 5 mars 2018

Dessin et introspection

Sujet:

Observation, examen, regard attentif sur soi-même.
A. − PHILOS. [En parlant de l'effort d'une conscience qui se prend comme objet dans un but de connaissance de soi]Faire de l'introspection. N'oublions pas que nous cherchons au fond de l'âme, par voie d'introspection, les éléments constitutifs d'une religion primitive (BergsonDeux sources,1932, p. 137).Cet objet singulier ne pouvait être saisi que par un acte d'un type tout spécial, la « perception intérieure » ou introspection, dans lequel le sujet et l'objet étaient confondus et la connaissance obtenue par coïncidence (Merleau-PontyPhénoménol. perception,1945, p. 70):


***Imaginez que vous êtes sur une île déserte seul(e) et que vous vivez pleins d'aventures, de belles et de moins belles. Vous n'avez pas d'appareil photo pour immortalisé vos aventures, par contre vous avez la chance d'avoir pris vôtre matériel de dessins.....

Je vous demande de fabriqué votre carnet à dessin et de construire une série de dessin en lien avec le sujet de l’introspection et de l'aventure sur une île déserte.
Vous pourrez utiliser des techniques de dessins très larges, Hésitez pas à fabriquer vos propres outils et jus ( je vous rappelles que vous êtes couper du monde moderne) 
.

REFERENCES  (non exhaustives à compléter de vos recherches) 





CHOUROUK HRIECH


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Chourouk Hrieh est née en 1977 en France.
Très tôt passionnée de danse, de musique et d'archéologie, elle suit des études en histoire et en histoire de l'art à l'université Lumière de Lyon, tout en restant liée, par diverses expériences, aux spectacles vivants. Elle intègrera par la suite l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon dont elle sort diplômée en 2002.
Après une première expérience au CRAC de Sète en 2002, puis au Creux de l'enfer, à Thiers, en 2003, ou au MAC de Lyon en 2004, elle publiera son premier livre de dessins "The Pink Book" en 2004, à la Villa Saint-Clair, Sète. Plus récemment, elle fut invitée par la Ville de Paris à réaliser 48 dessins témoins de la construction du tramway T3, dans le cadre d'une importante commande publique de 2009 à 2012. Elle fut également invitée en automne 2010 à participer à la Biennale de Shanghai.
Aujourd'hui, elle développe son travail essentiellement autour du dessin et de l'installation. Ces recherches se fondent sur une observation des paysages en mutations, une navigation à travers les mondes qui s'offrent à elle. Ses voyages et expositions la mèneront en Espagne, au Maroc, au Royaume-Uni, en Norvège, ou encore en Chine, autant d'espaces riches et divers pour ses "prélèvements graphiques". Chourouk Hriech se présente souvent comme une conteuse de fables contemporaines, ou parfois comme une peintre qui dessine.
Elle vit et travaille à Marseille.

ANNE TOUQUET
L’arche du granit club - Anne Touquet
" l'arche du granit club"
Nuages de Roches - Anne Touquet
" nuages de roches"

Diplômée de l’ENSAD Paris, Anne Touquet développe un univers où paysages mentaux, espaces réels et fictifs sont sans cesse renversés.

Créant des convergences entre dessins et installations

DAE JIN CHOI

Drawing now paris le salon du dessin contemporainDae Jin Choi, Seoul Dream Hub, 2014, calligraphie à l'encre de Chine sur papier ©Galerie Metropolis
"DREAM HUB" 2014
Le travail de DAE JIN CHOI est à l’exacte intersection de plusieurs réalités : celle de la guerre froide en Corée son pays d’origine, celle du monde global dominé par les luttes des pouvoirs économiques, politiques, religieux et culturels, celle enfin de l’échappée artistique plurielle de tous les possibles.
Avec la grâce poétique d’un langage plastique qui déjoue la contrainte des médiums, les ready-made, peintures, sculptures, vidéos et installations de DAE JIN CHOI convoquent à des jeux d’ aventures en transit.

ABDELKADER BENCHAMMA
La rayon bleu -U-, 150 x 90cm, 2013

Archétype, Triangle, 76 x 56cm, 2016

La rayon bleu -T-, 220 x 150cm, 2013

Ce sont d’immenses paysages aux murs et aux plafonds qui oscillent entre abstraction et figuration. Composés aux feutres et à l’encre noire sur des supports, habituellement blancs, ils interrogent l’origine et la nature d’un dessin qui, grâce à un tracé habile et virtuose du crayon, consiste à construire une masse gazeuse ayant la merveilleuse particularité de donner l’illusion d’un devenir liquide et parfois même solide. Qu’est-ce que la matière d’un trait semble se demander Abdelkader Benchamma ?
La réponse de l’artiste consiste à nous proposer un ensemble de dérèglements moléculaires en expansions permanentes qui, tel l’aliment blanc de Robert Malaval, sortirait de son support pour recouvrir et absorber tout ce qui l’entoure. Un dessin, à la fois rapide et nerveux, toujours simple et extrêmement complexe qui échappant à la contrainte ordinaire des deux dimensions deviendrait tout à la fois, gravure, sculpture, installation pour composer le fabuleux récit, toujours renouvelé, de la création du monde.

Dans sa dernière série "BLUE BEAM" (2012), l'artiste s'inspire des théories conspirationnistes, de leurs interprétations spéculatives et des écrits de Philipp K. Dick le maître de la science fiction, pour déployer une série de dix dessins autonomes où l'on retrouve les bouleversements physiques qui lui sont chers.
Les références aux techniques du story board, de la bande dessinée et du dessin contemporain sont là, elles donnent l'occasion au dessinateur d'explorer de nouveaux mediums (fusain, texte,...)


dimanche 28 janvier 2018

EMPREINTES/ FOUILLES/ FICTIONS

Je vous propose de réfléchir à la limite entre fiction et réalité, grâce à une production d'objet de curiosités:
1) qui rappellerai d'ancienne civilisation (fictionnel)
ou
2) qui reproduirai les codes d'une civilisation contemporaine (plus prés du réel)

* ce travail est a pensée comme une fouille archéologique, vous fabriquerez les objets de votre propre fouille.
Il va donc falloir d'abord pensée une civilisation et ce qu'elle laissera derrière elle!

* Il faudra de même pensée à une restitution de ce travail est donc à un dispositif de monstration de ses objets.

- Fabrications d'empreinte, d'impressions sur tissus, de fossiles et de petits objet divers qui ensemble construisent un univers imaginaire reprenant les codes des fouilles archéologique

Les artistes, comme les archéologues, ont coutume de chercher et creuser sans savoir exactement ce qu'ils vont trouver. Et aucune trouvaille n'est définitive, chacune menant à composer et recomposer des histoires et l’Histoire.

RÉFÉRENCE

Lien pour lire Artistique et archéologie de Philippe Bruneau et Pierre-Yves Balut
:https://www.yumpu.com/fr/document/view/16655623/artistique-et-archeologie-anthropologie-de-lart

http://journals.openedition.org/archeopages/415

ANTONY GORMLEY


une vue de l'exposition "Cast" 2016 galerie Alan Christea  Londres
SOUL
" soul"1982

antony gormley, thaddaeus-ropac, galerie, art, scumpture, paris, solo-show
" Kouroî"

L’homme et le réseau

Cependant, l’artiste ne cesse de clamer qu’il veut réconcilier l’art avec le corps social, revenir à ce lien que la modernité a rompu par son abstraction, son minimalisme et au final son élitisme.Les sculptures de Gormley sont pourtant bien des “corps abstraits”, des Kouroï, qui ne figurent plus des dieux, des principes de la nature, mais l’idée que l’artiste se fait de la place de l’homme dans le monde physique et tout spécialement telle que la physique atomique se la représente.
L’Homme ou plutôt le corps humain sans action, ni affective, ni sociale, appartient pour le sculpteur contemporain anglais au réseau, aussi bien le réseau des autres corps humains dans les relations sociales que le corps humain tel qu’il est pris dans le champ de la physique subatomique. Gormley va néanmoins encore au delà en évoquant les tibétains qui voient la conscience comme logée dans l’infinité obscure de nos propres corps.

La Matrice

Cette démarche aboutit à des formes verticales, soit massives et cubiques, soit au contraire de structure filaire presque issue de l’imagerie populaire de Matrix. Pour Gormley nous appartenons à des matrices, sociales, telluriques ou subatomiques.
Les « corps abstraits » de Gormley ne représentent rien, ne racontent rien, sinon leur présence physique, mais tout de même réinterprétés suivant la conception matricielle de Gormley, attendent donc impassibles notre interaction.

Autel et totem

Ces “corps abstraits”, ces masses verticales sont comme des points finis qui marquent l’espace et figent le temps. C’était une des fonctions des Kouroï  qui n’ont jamais été des représentations de personnes mais des offrandes aux dieux ou des bornes érigées en souvenir d’un défunt pour lutter contre le temps de l’oubli en nous conviant à nous arrêter en un point spécifique de l’espace : l’autel.

ICHAM BERRADA
Natural Process Activation #1
Action, 2011
Déversement à même le sol de 300Kg de poudre de fer et 10L d' acides dans le but de la formation de cristaux d' hématite et ferrite dans 25000 ans


Nourri d’une double formation artistique et scientifique, le travail de Hicham Berrada associe intuition et connaissance, science et poésie. Il explore dans ses œuvres des protocoles scientifiques qui imitent au plus prés différents processus naturels et/ou conditions climatiques. 
Véritable théâtre alchimique, Présage, est le fruit d’une performance dans laquelle l’artiste associe dans un bécher différents produits chimiques. Grâce à ces manipulations, il fait émerger un monde chimérique qui ne cesse de se métamorphoser. Ces transformations de la matière, qui sont filmées et simultanément projetées à l’écran, plongent le spectateur dans un monde chimérique aux couleurs et aux formes fascinantes. 
En effet, l’artiste conçoit ces paysages éphémères comme de véritables créations picturales. « J'essaye de maîtriser les phénomènes que je mobilise comme un peintre maîtrise ses pigments et pinceaux. Mes pinceaux et pigments seraient le chaud, le froid, le magnétisme, la lumière, » affirme t-il. 
Du laboratoire à l’atelier, de l’expérience chimique à la performance, l’artiste crée un univers personnel, lié à la pratique expérimentale, jouant de ses codes et protocoles. Il invite, par exemple, avec L’arche de Miller, à faire l’expérience d’une présence inédite des énergies et des forces émanant de la matière. Véritable tranche de nature, l’œuvre qui imite au plus près les processus naturels et conditions climatiques, invite à découvrir, dans un paysage presque vierge, une infinité figée, un monde en attente d’existence.
Son travail transporte ainsi le visiteur dans un ailleurs, un monde à la fois vivant et inerte, proposant de réfléchir sur les notions de création, nature et matière. « Tout est contenu dans la nature, tout est donné par elle et, en science comme en art, on ne fait rien d’autre que de ré-agencer ce qui existe », conclut Hicham Berrada.                                                                                               

Mouna Mekouar

Le déjeuner sous l'herbe de Daniel spoeri

© David Boeno

Le 23 avril 1983, l’artiste Daniel Spoerri organise dans les jardins du domaine du Montcel à Jouy-en-Josas un festin baptisé le « Déjeuner sous l’herbe à l’occasion de l’enterrement du tableau-piège ». Ce jour-là, environ 80 personnes, illustres membres de l’élite culturelle, se retrouvent pour participer à une performance de Eat-Art, concoctée par l’artiste signataire de la déclaration constitutive du Nouveau Réalisme, puis membre actif du groupe fluxus. L’enchaînement des événements, et son squelette dramaturgique, est le suivant : pendant que les convives dégustent un menu à base d’abats, une grue pelleteuse creuse une tranchée de la même longueur que la table, perpendiculairement à celle-ci. Après le plat de résistance, les mangeurs sont invités à détacher le plateau de leur table et de la déposer au fond de la tranchée, en prenant soin de ne pas déplacer les assiettes, couverts, bouteilles, etc. Les tables sont ensuite recouvertes de terre, la fosse entièrement remblayée. Le repas poursuivit ensuite son cours, les convives enchaînant avec le fromage et le dessert, le tout proprement arrosé, une pluie fine et pénétrante forçant au repli dans le salon du château. L’assemblée se quitte en convenant de revenir bientôt, pour y ouvrir un chantier archéologique original que l’artiste rêvait, non sans jubiler, comme les « premières fouilles de l’art moderne », comme s’il s’agissait d’une civilisation disparue…


Fouille de 2010
Fouille de 2016

https://www.dejeunersouslherbe.org/fouille-2016/

François Daireaux:
(cliquez içi) pour voir la vidéo 

Empreintes de l’air, moulages du temps, relevés de mémoire
L’air ou cette « haleine du temps [1] » qui dit la vie, le temps ou ce souffle immatériel qui invente la mémoire, les deux dans l’œuvre de François Daireaux comme mode et médium d’un travail en perpétuelle évolution, en constante délocalisation, en infatigable réappropriation de matériaux, de formes et d’espaces. Et pour conjuguer cette obsessionnelle quête esthétique avec la singulière conquête éthique de ce qui dans le monde peut paraître aussi simple qu’un ready-made trouvé à nos pieds ou aussi évident qu’une mise en scène surgissant à hauteur de regard, l’artiste ne cesse de jouer de la modulation, du passage et donc de la variation. C’est en effet, au fil d’une œuvre étirée, déployée, dépliée, qu’il nous rappelle avec évidence que « la variation est un dialogue permanent entre l’identité et l’altérité : le même et l’autre [2] » mais aussi la signature et le mode de pensée de cet œuvre-là.
Il ne faudrait toutefois pas croire que ce mode opératoire caractéristique du work in progress de François Daireaux procède d’une quelconque volonté artistique de construire un genre, ni même d’une ambition esthétique où le formalisme aurait la place primordiale. Non, il s’agirait plutôt de reconnaître dans la démarche de l’artiste celle sous-jacente d’un anthropologue – artisan qui en tant qu’anthropologue vit, crée, pense en artiste, et en tant qu’artisan est cet « artiste en petite main [3] » qui fabrique, troue, découpe, coud, colle, assemble…, trouve formes et outils dans son atelier aussi réel que nomade, et ce au gré de ses nombreux voyages aussi bien en Algérie, au Maroc qu’en Bulgarie, Roumanie, Inde, Chine, Ouzbékistan…
En effet, si à la question « qu’est-ce qu’être un artiste », Bruce Nauman répondait : « C’est avant tout avoir un atelier [4] », François Daireaux, lui, pourrait ajouter : « C’est avoir le monde pour atelier. » Parce qu’il délocalise son espace de création – plus spécialement dans le monde méditerranéen et asiatique –, parce qu’il puise dans ces ailleurs, gestes, couleurs, bruits et matériaux, ses dessins comme ses sculptures, ses vidéos ou ses photographies révèlent et déclinent admirablement ce que le regard de l’artiste a su voir surgir, ici et maintenant. François Daireaux sait en effet, très justement, extraire là et ailleurs, ce qui de l’insignifiant ou de l’insolite l’arrête, l’interroge, lui qui nous dit toujours « attendre quelque chose ». Attitude éthique de retrait du photographe, mode exploratoire d’un sculpteur en errance, mais geste fondateur d’un œuvre toujours en devenir dont l’esthétique sensible ne cesse de se nourrir de l’incroyable « musique » de la matière-monde. Ainsi l’atelier-foyer de François Daireaux est-il aussi bien là-bas que dans « ce transport », cet acte sensible et réflexif qui lui permet de transformer un lieu, une situation, un objet, une action, un geste en « paysage de la psyché […], en empreinte de l’intimité [5] ».
(...)

MARC PESSIN
Ces 41 titres ont tous trait à la Civilisation Pessinoise, monde imaginaire, dont la langue et l’écriture, la dynastie, les moeurs sont inventés et étudiés par le graveur; monde pourtant vraisemblable dans la mesure où la réalité se greffe sur la vérité historique et géographique des lieux.
S’agissant de livres entièrement conçus et réalisés par le chroniqueur -si l’on excepte les collaborations ponctuelles des poètes- nous n’avons pas cru utile d’indiquer systématiquement, à chacune des étapes de fabrication, l’intervention de Marc Pessin. Il suffira de savoir que les gravures (essentiellement des « tablettes » de papier estampées en caractères pessinois, moulages des vestiges découverts lors des fouilles dans le massif de la Chartreuse) sont toutes l’oeuvre de Marc Pessin, tirages compris.
BANCQUART (Marie-Claire). La fissure.- 1990.
Couverture peinte. Traduction du texte de M.C Bancquart en langue pessinoise sur dix-neuf tablettes gravées et estampées à sec par Marc Pessin
BERAL (Niti), alias Albertini.- Tablettes pessinoises: l’écriture et la langue: Bibliothèque des Charbinières, Saint-Laurent-du-Pont. Massif de la Chartreuse. Volume 64. Archive. Bloc 142. Case 17.-1965. Vingt-quatre tablettes en langue pessinoise estampées à sec, calligraphiées par Marc Pessin. Exemplaire unique.
BUTOR (Michel) et PESSIN (Marc). – Tablettes pessinoises: fouilles de Villette les Fagots, plaine de Saint-Laurent-du-Pont: mars-avril 1972.
BUTOR (Michel). -Dans le secret des Dieux (18 juillet 1988; texte inédit, calligraphié par Marc Pessin).
CIGEX (Morame), alias Marc Pessin. – Tablettes pessinoises: Bibliothèque des Charbinières, Saint-Laurent-du-Pont. Massif de la Chartreuse. 1948. Vingt-trois tablettes en langue pessinoise gravées par Marc Pessin. Exemplaire unique, calligraphié par Marc Pessin.
DRUMCLIFFE (John B.), alias Jean-Pierre Spilmont. – Extrait de la communication de John B.Drumcliffe, Pr à la Northwestern University, Illinois, USA. Colloque international de Toronto, mai 1962. Treize gravures de Marc Pessin estampées à sec. Exemplaire unique, calligraphié par Marc Pessin.
GARCIA (Michel), alias Marc Pessin. Symbolisme des empreintes pessinoises en pays de Chartreuse au Xème siècle. -1965-1988. -Quinze gravures de Marc Pessin. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm) alias Marc Pessin. – Actes pessinois (fin du Vème siècle).-1965. Signes estampés. Commentés et calligraphiés par Marc Pessin. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. – Actes pessinois (fin du Vème siècle). -1971. Estampage à sec en langue pessinoise. Commentés et calligraphiés par Marc Pessin. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. – Actes privés de l’époque vandale: fin du Vème siècle : clichés radiographiques avec des rayons très mous. -1967. Commentaires, dessins et calligraphies de l’auteur. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. 52 sceaux de rois pessinois : de l’an 488 à l’an 788.- Cinquante-deux sceaux estampés et frottés à l’or. Commentés et calligraphiés par Marc Pessin. Exemplaire unique
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. 12 fragments d’os et d’ivoire pessinois : Moulage en papier. Fouille du 17 juin 1974 au 5 septembre 1976. Grotte des Charinères, Saint-Laurent-du-Pont. Massif de la Chartreuse.Douze fragments en langue pessinoise estampés à sec. Texte calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. Fouille de la ferme Margot, Villette, près de Saint-Laurent-du-Pont. Tablettes pessinoises.-1970. Huit tablettes en langue pessinoise. Texte calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. Le site Miribel-Ratz. Campagnes de fouilles. Septembre 1965-Mai 1971.Deux tablettes en langues pessinnoise. Texte calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. Les archives d’un prêtre pessinois, grand lamentateur de la déesse Aimeen.1979. Caractères pessinois recopiés à l’encre de chine par Marc Pessin. Texte calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. Sceaux pessinois.1987. Dix-neuf sceaux estampés à sec par Marc Pessin. Commentés et calligraphiés par Marc Pessin. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. Sceaux pessinois. Bibliothèque des Charbinières, Saint-Laurent-du-Pont.Quatorze sceaux estampés à sec. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. Sceaux pessinois. Fouilles du champ Rousset.1965. Onze tablettes en langue pessinoise estampées et calligraphiées par Marc Pessin. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. Tablettes pessinoises. Bibliothèque des Charbinières. Saint-Laurent-du-Pont. Massif de la Chartreuse.1962. Six tablettes en langue pessinoise estampées. Texte calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. Tablettes pessinoises. Fouilles de l’hôpital de Saint-Laurent-du-Pont.1977. Douze tablettes estampées à sec en langue pessinoise. Texte calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin. Tablettes pessinoises. Saint-Laurent-du-Pont. Massif de la Chartreuse. Moulage en papier pressé. 1988. Dix-huit tablettes en langue pessinoise estampées en couleurs et rehaussées d’or. Texte calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
NISSEP (Carm), alias Marc Pessin et BERAL (Nit), alias Albertini. Actes privés de l’époque vandale. 1973. Textes, dessins, et calligraphie de Marc Pessin. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). Actes de vente pessinois.1960. 12ff. en quatre feuillets en tryptiques. Couverture peinte et estampée. Textes, dessins, et calligraphie de Marc Pessin sur Vélin d’Arches estampés à sec. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). Actes de vente pessinois.1962. Une gravure en inox sur la première page. Commentés et calligraphiés par Marc Pessin.
PESSIN (Marc). 12 tablettes pessinoises.1981. Douze tablettes en langue pessinoise estampées à l’or et à l’argent. Texte calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). La bibliothèque des Charbinières. Saint-Laurent-du-Pont (Isère). Massif de la Chartreuse.1980. Vingt-cinq tablettes en langue pessinoise estampées à sec. Texte calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). Les fouilles de l’hôpital de Saint-Laurent-du-Pont.1989. Neuf tablettes estampées à sec. Texte calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). Prières personnelles de Yesoug, grand lamentateur de la prêtresse Asnatée.1991. Cinq partitions à l’encre de chine par Marc Pessin. Calligraphiées par l’auteur. Exemplaire unique
PESSIN (Marc). Répertoire de 50 sceaux de rois pessinois (de l’an 781 à l’an 1072).1989. Estampés à l’or sur papier par Marc Pessin. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). 7 tablettes pessinoises. Bibliothèque des Charbinières. Saint-Laurent-du-Pont. Massif de la Chartreuse : signes dans les langues pessinoises.Huit tablettes en langue pessinoise estampées à sec. Texte calligraphié par Marc Pessin.
PESSIN (Marc). 6 tablettes pessinoises.1987. Six tablettes en langue pessinoise estampées. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). Tablettes pessinoises.1988. Douze tablettes en langue pessinoise estampées et frottées à l’argent.
PESSIN (Marc). Tablettes pessinoises. Bibliothèque des Charbinières. Saint-Laurent-du-Pont.1991. Douze tablettes en langue pessinoise estampées et frottées à l’or et à l’argent. Texte de I.J. Gelb calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). Tablettes pessinoises. Fourvoirie. Les Provenches. Saint-Laurent-du-Pont. Massif de la Chartreuse.1962. Vingt-trois tablettes en langue pessinoise estampées et frottées à l’or sur papier. Texte calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). Tablettes pessinoises. Saint-Laurent-du-Pont. Bibliothèque des Charbinières.1959. Quatre tablettes en langue pessinoise estampées à sec. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). Tablettes pessinoises. Saint-Laurent-du-Pont. Massif de la Chartreuse. Moulage en papier pressé.1987. Seize tablettes en langue pessinoise estampées. Texte calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). Tablettes pessinoises en Chartreuse.1952. Huit tablettes en langue pessinoise estampées. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). 24 tablettes pessinoises.Vingt-quatre tablettes en langue pessinoise estampées. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc) et alii. Divers aspects de la civilisation Pessinoise.1990. Calligraphié par Marc Pessin. Exemplaire unique.
PESSIN (Marc). Tablettes Pessinoises relatant la condition des femmes. Une photographie d’un champ de fouilles reproduite en photocopie.
SALAGER (Annie). -Edit aux jardiniers. Communication faite au Centre National d’Etudes et de Recherches sur la Civilisation et la Culture Pessinoise. (C.N.E.R.C.C.P.) le 6 septembre 1990. Transcription en pessinois estampée à sec sur papier de chine par Marc Pessin.
PESSIN (Marc). Une fosse rituelle livre des inscriptions. Les larges ceintures pessinoises sous le règne de Trumentu (581-586). Haches et poignards pessinois découverts sous le règne de Heritum. Nomades pessinois et montagnes de Chartreuse. L’art animalier pessinois et les Scythes.
Goll (Yvan). Raziel (Poème extrait de « Les cercles magiques).
PESSIN (Marc) et MOLLIN (Joseph). La grotte des Eugles. Prairie de l’Oursière. Massif de la Chartreuse.1969. Onze tablettes pessinoises estampées à sec de Marc Pessin. Exemplaire unique.
PESSUS (Marcus), alias Marc Pessin. Chartes latines du VIème siècle de l’ère chrétienne.1957. Calligraphie de Marc Pessin. Exemplaire unique.Fouilles Marsal
Signe pessinois
Galerie Marc Pessin
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