https://www.textile-art-revue.fr/artistes/inspirations-textiles/
http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-antiforme/ENS-antiforme.htm
GHADA AMER
Ghada Amer est une artiste Égyptienne, qui a vécu pendant une dizaine d’années en France et qui vit et travaille désormais à New York. Se définissant avant tout comme artiste peintre, son travail de broderie est empreint de multi-culturalisme et d’un thème constant: l’étude de la condition féminine. Avec des œuvres de très grands formats, elle reprend une activité dite purement féminine et la détourne avec humour pour mettre en avant les clichés de notre société contemporaine sur la beauté, la sexualité, la soumission et l’oppression de la femme.
Borka
"Conseil de beauté du mois d’Août" 1993
http://ysabouri.ovhsitebuilder.com/ghada-amer-chronique-dune-production
SIMONE PHEULPIN
https://youtu.be/a7qVufIATq0
Née en 1941, Simone Pheulpin est une sculptrice textile française.
Son travail réside dans le pliage minutieux et répétitif de bandes de coton non blanchi, non décati, rêche, des Vosges.
Son façonnage est permis par des attaches non visibles, épingles qu'elle dissimule au cœur de l’œuvre. Il en découle un univers qui apparaît tantôt minéral, tantôt végétal, reflet du monde naturel.
EVA HESS
née le à Hambourg et morte le à New York d'une tumeur au cerveau, est une sculptrice américaine d'origine allemande. Elle appartient à l'Anti-Form , un mouvement artistique de la fin des années 1960, qui regroupe des Américains tels que Robert Morris et Bruce Nauman. En France, certaines de ses œuvres sont exposées dans la collection permanente du Centre Pompidou.
ROBERT MORRIS
"FELT PIECES"
YOKO ONO
https://youtu.be/lYJ3dPwa2tI
Œuvre découpe (Cut Piece)
1964
Oeuvre découpe.
Cette œuvre a été interprétée à Kyoto, Tokyo, New York et Londres. Yoko Ono en est l’interprète habituelle, arrive sur la scène, s’assoit, pose une paire de ciseaux devant elle et demande aux spectateurs de monter un par un sur la scène, de couper un morceau de son vêtement (où ils le désirent) et de l’emporter. L’interprète, cependant, ne doit pas être forcément une femme.
CUT PIECE (OEUVRE DÉCOUPE):
Première version pour un seul interprète :
L’interprète s’assoit sur la scène et une paire de ciseaux devant lui.
On informe les spectateurs qu’ils peuvent monter sur la scène, un par un, pour couper un morceau de vêtement de l’interprète et de l’emporter L’interprète reste immobile pendant toute la durée de l’interprétation.
La pièce se termine lorsque l’interprète le décide.
On informe les spectateurs qu’ils peuvent monter sur la scène, un par un, pour couper un morceau de vêtement de l’interprète et de l’emporter L’interprète reste immobile pendant toute la durée de l’interprétation.
La pièce se termine lorsque l’interprète le décide.
Seconde version pour le public :
On informe les spectateurs qu’ils peuvent couper les vêtements des autres spectateurs.
L’œuvre dure tant que les spectateurs en ont envie.
L’œuvre dure tant que les spectateurs en ont envie.
Yoko Ono, “Strip-Tease Show”, 1966 (anglais)
Marie-Ange Guilleminot est une plasticienne, sculptrice, vidéaste, performeuse née à Saint-Germain-en-Laye en 1960. Elle vit et travaille à Paris, née à Saint Germain en Laye en 1960
mes poupées 1994
http://creative.arte.tv/fr/episode/marie-ange-guilleminot-cree-des-objets-malleables-et-transformables-lenvi
culpture Cauris (1997), un sac né d'une paire de collant, transformable au gré des objets qu'il contient et des corps qu'il épouse.
https://www.youtube.com/watch?v=Hqp-e0tppNA
Le travail de cette artiste est une lutte contre l’ancrage des formes et une recherche constante de l’obstacle au support. Elle multiplie les médiums (différents moyens de communications visuels) comme la sculpture, la vidéo et la performance. A partir d’une œuvre existante en objet elle crée une action ou une vidéo où elle met en scène la relation entre son corps et ces ob jets. Son œuvres les poupées en 1993 illustre bien se travail. Elle manipule des formes molles faites de nylon dans sa vidéo « Mes poupées » ou les fait manipuler à son public dont elle tire une série de photographie. La transformation est le processus qui relie toutes les pièces de Marie-Ange Guilleminot, chacune nécessite d’être manipulé. Ainsi l’artiste utilise les objets qu’elle a créés ou transformés comme lien entre l’œuvre, l’artiste et le spectateur.
Marie-Ange Guilleminot exprime la vulnérabilité des corps et des êtres, la fragilité et l’ambiguïté inhérentes à toute relation. Le corps de l’artiste, «utilisé comme matière brute», et le vêtement, à la fois double peau, chrysalide fragile, s’exposent et nous exposent à une relation troublante et transgressive : celle d’un échange profondément intime, tactile. L’artiste met son corps en jeu, l’offre au regard, au geste impudique, troublé ou embarrassé du regardeur invité à établir un échange. De cette double relation de confiance et d’abandon, de cet usage du corps comme vecteur de communication vers l’Autre, émane un érotisme qui renvoie chacun à sa sexualité, à ses propres limites. Marie-Ange Guilleminot cultive l’ambiguïté et soulève le voile de l’intime, de l’interdit.
https://www.textile-art-revue.fr/artistes/inspirations-textiles/
IBRAHIM MAHAMA
A l’occasion de l’exposition “Fragment” de I’artiste Ghanéen Ibrahim Mahama, au White Cube de Londres, nous vous montrons ses sculptures réalisées en sac de jute servant au transport des noix de coco et du charbon.
Ibrahim Mahama utilise la transformation des matériaux pour explorer les thèmes de la commodité, des migrations, de la mondialisation et des échanges économiques. Souvent réalisés en collaboration, ses installations à grande échelle emploient des matériaux provenant d'environnements urbains tels des restes de bois et de textiles ou de sacs de jute, cousus ensemble et drapés sur des structures architecturales.
L'intérêt de Mahama pour le matériel, le processus et le public l'a conduit à se concentrer sur les sacs en jute en particulier puisqu'ils sont synonymes des marchés commerciaux du Ghana où il vit et travaille. Fabriqués en Asie du Sud-Est, les sacs sont importés par les Caisses Cocoa du Ghana pour transporter des fèves de cacao, mais se retrouvent comme des objets multifonctionnels, utilisés à la fois pour le transport de produits alimentaires et de produits de base et pour de nombreuses tâches quotidiennes autour de la maison. «Vous trouvez différents points d'esthétique à la surface du tissu des sacs» a déclaré Mahama. «Je suis intéressé par la façon dont la crise et l'échec sont absorbés dans ce matériel avec une référence solide à la transaction mondiale et à la manière dont les structures capitalistes fonctionnent.
L'artiste a d'abord utilisé ces sacs en 2012 dans une installation temporaire au Mallam Atta Market à Accra, où il a placé un grand patchwork d'entre eux sur les piles de charbon toujours présentes. Une intervention frappante dans ce milieu commercial, ils ont créé une sculpture impromptu qui a été à la fois une continuation et une perturbation du tissu même du marché lui-même. Conçu comme une sorte de performance temporaire, il ne s'agissait pas seulement d'un public artistique, mais aussi des personnes qui habitaient cet espace social: les commerçants ordinaires et les passants. Dans les inventions ultérieures spécifiques au site au Ghana, y compris le Théâtre national Malam Dodoo à Accra en 2016, les sacs ont été cousus et collés ensemble avec l'aide de dizaines de «collaborateurs», dont beaucoup étaient des migrants qui avaient voyagé des zones rurales aux zones urbaines jusqu'à chercher du travail. Lorsqu'ils sont réunis à une échelle aussi large, des variations visibles, des teintes et des textures dans les sacs viennent à l'avant, exposant les traces du voyage individuel et de l'histoire de chaque sac. Certains portent une écriture officielle telle que «Product of Ghana» tandis que d'autres affichent des mots plus spontanés, y compris les emplacements et les noms de famille des collaborateurs. De cette façon, les installations de Mahama exposent comment «la condition du corps» devient inhérente au travail et comment les méthodes précaires de leur production - dans lesquelles chaque collaborateur peut influencer l'esthétique du travail de manière différente et inattendue - apporte cet artefact matériel à la vie.
Une caractéristique également critique de la pratique de l'artiste est le processus par lequel il obtient les sacs, qui impliquent généralement la négociation et l'échange. En outre, l'emplacement particulier du site de production du travail, comme une usine ou une station publique, redondante, ancienne, apporte une résonance ajoutée car c'est à travers les exigences politiques de l'espace et l'évolution des matériaux d'un contexte à l'autre que la finale du travail La signification réside.
PATRICK SAYTOUR
" Depluis le milieu des années 1960, Patrick Saytour développe une œuvre caustique et critique qui déplace les données de la peinture et celles de la sculpture sur un terrain où le rapport à la création est constamment remis en cause.
Ses travaux se construisent à partir d'une grande diversité de matériaux et d'objets, apparemment banals ou insignifiants, qu'il récupère, amasse et conserve parfois très longtemps avant de leur trouver un emploi. Travaillés par des gestes familliers, domestiques sans savoir-faire particulier (comme plier, trouer, découper), les toiles cirées, tissus imprimés, filets de pêche, fourrure synthétique et autres chutes de bois ou de cartons acquièrent une qualité particulière au sein des suites ou ensembles qui structurent sa pratique.""Le pliage, l'enroulement de la toile, le quadrillage, l'empreinte n'ont pour nous aucun intérêt en tant qu'images percues. Nous travaillons sur des schémas. Chaque pièce est un moment de notre travail et n'a de valeur que comme repère matérialisé de notre réflexion."
SEAN MC GINNIS
Son travail consiste à créer des sculptures essentiellement constituées de fils et de cordes (souvent de couleurs vives) qui s’entrelacent et se tissent en des toiles complexes qui finissent par former des arches architecturales hybrides tenant en place par les points d’ancrage existants dans chacun des lieux qu’elles investissent.
Créées sur place, ces œuvres éphémères sont intimement liées aux sites qu’elles investissent. L’installation est une partie importante du processus créatif. Ne pouvant pas être déplacées, ces œuvres sont entièrement démantelées à la fin de chaque exposition ; sorte de métaphores des interconnections entres ces entités spirituelles et leurs environnements.
né en 1969 vit et travaille entre Tokyo et Paris
Dans le travail de Matthieu Manche, le corps n’est pas simplement un support privilégié mais il est également le lieu et la victime éventuels de redoutables manipulations. Après avoir évoqué, lors de travaux précédents, des contorsions génétiques plus ou moins monstrueuses (Football team, 1994) et créé des prothèses (Untitled, 1994) dont le rajout au corps était savamment grotesque, l’artiste intervient ici en amont de toutes ces anomalies, en présentant une nouvelle installation intitulée Knick-Knacks.
Des objets chromés et en silicone rose sont disposés sur des tables en résine ; leur apparente agressivité est atténuée par une non-fonctionnalité évidente, tout danger étant ainsi scrupuleusement évité. Le spectateur, inquiété par la présence de ces objets au rôle indécis, doit faire la part du jeu et de l’ironie. Matthieu Manche, ce manipulateur, ce chirurgien des sens, titille l’intellect quant à la fonction de ces instruments issus de son univers personnel.
"double rivage" 1998
Iris Von Harpen
née le 5 juin 1984 , est une créatrice de mode néerlandaise. Elle a étudié le design de mode à l'Institut des Arts Artez à Arnhem, puis en 2005, elle a travaillé chez Alexander McQueen et chez Claudy Jongstra.
LA ROBE D'EAU https://youtu.be/Bk7yTGoOKIE
Splash, en collaboration avec Iris Van Herpen, Nick Knight et Daphne Guinness, est une opération de plusieurs semaines qui vise à reconstituer en robe des éclaboussures envoyées sur le corps de Daphne. D’abord dévoilée sur la toile, la robe d’eau de Daphné Guinness est ensuite exposée pour la première fois le 6 juin 2013 dans les locaux de SHOWstudio à Londres.
http://www.nationalgeographic.fr/histoire/la-plus-vieille-robe-du-monde-raconte-les-debuts-de-legypte-antique